Petit à petit la population éligible à la deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 s’agrandit. Après l’élargissement aux personnes fragiles de moins de 60 ans, c’est au tour des professionnels de santé et des salariés des secteurs de la santé et du médico-social mais aussi aux aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, aux professionnels du transport sanitaire, et aux pompiers, liste un DGS Urgent publié le 26 juillet.
Cette ouverture intervient « dans un contexte actuel caractérisé par une circulation épidémique qui demeure forte », précise le ministère dans le document. Avant de se référer aux avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) des 31 mars et 1er juillet.
Pas d'obligation vaccinale pour le 2e rappel
Par ailleurs, alors que la Haute Autorité de santé (HAS) et le gouvernement ont acté la semaine dernière la non-réintégration des soignants non vaccinés, ce deuxième rappel « n’entre pas dans le champ de l’obligation vaccinale », indique le ministère qui souligne que ce rappel est « ouvert aux professionnels qui le souhaitent ».
Cette deuxième dose de rappel peut être administrée « à partir de six mois après le premier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection en cas d’infection survenue après le premier rappel ». La DGS avait annoncé la semaine dernière que la règle « une infection = une injection » n'était plus de mise. Il est donc désormais possible d’effectuer une deuxième dose de rappel malgré la survenue d'une infection de Covid-19 après une première dose de rappel.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes