« La durée de formation des hépato-gastro-entérologues français doit être de cinq années au minimum. On ne peut accepter des praticiens avec des compétences insuffisantes. Une telle situation serait pour nous, professionnels de santé, un danger de santé publique dont les conséquences néfastes sont certaines, tout comme le sont celles de la prise en main d’un avion par un pilote insuffisamment formé. »
Article du journal Le Monde du 14 mars : « Hépato-gastro-entérologie : pourquoi les spécialistes risquent-ils d'être sous-formés ».
Liste des signataires du collectif qui a rédigé l'article :
Laurent Beaugerie, professeur des universités-praticien hospitalier, expert des maladies inflammatoires chroniques intestinales.
Robert Benamouzig, secrétaire général de l’Association française de formation continue en hépato-gastro-entérologie.
Michel Dapoigny, président du Conseil national des universités, sous-section hépato-gastro-entérologie.
Franck Devulder, président du Syndicat national des médecins spécialistes de l’appareil digestif.
Abdellah Hedjoudje, vice-président de l’Intersyndicat national des internes.
Pierre Michel, président du conseil scientifique de la Fédération francophone de cancérologie digestive.
Eric Nguyen-Khac, représentant des coordonnateurs interrégionaux du DES d’hépato-gastro-entérologie.
Thierry Ponchon, président de la Société européenne d’endoscopie digestive.
Michel Robaszkiewicz, président de la Société française d’endoscopie digestive.
Sabrina Sidali, présidente de l’Association française des internes d’hépato-gastro-entérologie.
Christine Silvain, présidente de la Société nationale française de gastro-entérologie et présidente du Collège des universitaires en hépato-gastro-entérologie.
Laurent Siproudhis, professeur des universités-praticien hospitalier, expert en proctologie.
Frank Zerbib, président du Conseil national professionnel d’hépato-gastro-entérologie.
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