Embauchée pour lancer la contre-offensive à gauche... La ministre de la Santé devrait être ce lundi soir un des orateurs du meeting organisé par son collège ministre de l'Agriculture pour redorer le blason du président. Sans attendre Marisol Touraine a donné le ton dimanche, affirmant "ne pas accepter les procès en reniement" faits au gouvernement, à la gauche et au bilan de François Hollande.
"Regardons ce qui a été fait. Il y a des procès qui sont injustifiés", a dit sur France 5 la ministre des Affaires sociales. "Il faut rappeler ce qui a été fait. Il y a des procès en reniement, reniement des valeurs, reniement des engagements sociaux qui ne résistent pas à l'examen" du bilan, a-t-elle dit. Selon elle, "l'acquis de ce gouvernement est d'avoir à la fois annoncé qu'il fallait moderniser notre système économique", sans "renoncer aux politiques sociales".
Interrogée sur la mauvaise image de François Hollande, Marisol Touraine a regretté "une violence parfois qui lui parait excessive, un peu insensée". Elle a ajouté qu'il était "légitime qu'il soit candidat" à l'élection de 2017, pour laquelle "les jeux ne sont pas faits". "Nous avons un an pour convaincre, mais nous avons aussi un an pour dire 'regardez ce qui a été fait' et à partir de cela, nous voulons jeter des ponts vers l'avenir", a conclu la ministre d ela Santé. Avant de tacler gentiment son homolgue de Bercy, observant, à propos des initiatives d'Emmanuel Macron, qu' 'un homme politique "devait être quelque part". "N'être ni de gauche ni de droite c'est prendre le risque d'être nulle part. Moi je suis de gauche".
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