Les médecins généralistes réclamaient cette mesure depuis maintenant plusieurs semaines. C'est désormais acté. Depuis le 4 octobre, un arrêté publié au Journal officiel, autorise les pharmaciens d'officine et de centres de vaccination, à préremplir des seringues individuelles de vaccin à ARN messager. Ces doses peuvent être ensuite délivrées aux professionnels de santé habilités à vacciner.
Le texte de loi précise :
« À cet effet, le pharmacien appose sur chaque seringue une étiquette indiquant le nom du vaccin, son numéro de lot, la date et l’heure de reconstitution, ainsi que la date et l’heure limite d’utilisation. Il veille à ce que les seringues soient transportées dans un conditionnement étiqueté et adapté permettant d’en assurer le transport, la conservation et la traçabilité. »
Un acte jugé « chronophage » par les pharmaciens
Mais dans un communiqué publié aujourd'hui, l’Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), la deuxième organisation professionnelle représentative des pharmaciens libéraux conventionnés, se dit opposé à cette mesure qu'elle qualifie de « chronophage ».
« Cette mesure (...) va désorganiser notre activité et limiter le rôle du pharmacien à de la logistique. Elle doit rester exceptionnelle et ne pas devenir la règle », écrivent-ils dans leur communiqué.
« Une indemnité de deux euros est envisagée par l’Assurance maladie pour cette action. Un arrêté devrait confirmer ce montant », précisent-ils.
Dans son DGS-Urgent du 6 octobre, le ministère précise que cette mesure exceptionnelle est valable jusqu'au 31 décembre 2021.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes