L’essai coréen HOST-IDEA a comparé chez plus de 2000 patients une bithérapie antiplaquettaire d’une durée de trois à six mois versus 12 mois, après pose d’un stent de troisième génération. Les infarctus du myocarde (IDM) avec élévation du segment ST étaient exclus de l’étude. Les deux stents utilisés, Orsiro ou Coroflex ISAR, sont à mailles ultrafines, avec une technologie de polymère avancée. À un an, la bithérapie pendant trois à six mois se montre non inférieure sur le critère principal (mortalité cardiovasculaire, IDM ou revascularisation nécessaire sur le vaisseau cible, thrombose de stent ou hémorragie majeure), avec 3,7 % d’évènements versus 4,1 % dans le groupe de 12 mois (p<0,001 pour la non-infériorité). Aucune différence non plus concernant l’échec de la revascularisation (critère secondaire composite), ni sur les saignements majeurs. Ainsi, la pose de stents de dernière génération permettrait de raccourcir la bithérapie antiplaquettaire.
Stents de dernière génération
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Publié le 05/05/2023
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Dr Maia Bovard Gouffrant
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Source : Le Quotidien du médecin
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