Les SMS des JFN 2024

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Publié le 21/02/2025
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Les patients végétaliens, qui représentent 0,3 % de la population, ont plutôt une réduction du risque cardiométabolique et une augmentation du risque d’ostéoporose (Jean-Michel Lecerf, Lille).

Des repas à des horaires réguliers sept jours sur sept, voilà qui pourrait diminuer le risque de maladie cardiovasculaire (Xuân Le Folcalvez, univ. Paris-Cité).

Les tomates cultivées hors sol apportent 35 % d’antioxydants de moins que celles cultivées sur sol vivant (Emmanuelle Limanton, univ. Rennes).

Une alimentation pro-inflammatoire pendant la grossesse semble associée à des troubles du comportement persistant entre 5,5 et 10 ans (ANR, cohorte Elfe).

L’insuffisance rénale est une complication fréquente mais sous-estimée chez les patients en dénutrition sévère secondaire à une anorexie mentale (Maeva Duquesnoy, Villejuif).

Le jeûne intermittent sans restriction hydrique est sûr et faisable chez un patient traité par chimiothérapie. Est-il utile pour une meilleure efficacité ou tolérance de la chimiothérapie ? Les preuves scientifiques sont insuffisantes pour conclure (Juliette Maes, Bruxelles).

Le diabète de type 2 est pourvoyeur de neuro-inflammation : les produits de glycation avancée sont associés aux lésions élémentaires de la maladie d’Alzheimer. La dysfonction endothéliale et l’atteinte microvasculaire peuvent entraîner d’autres troubles cognitifs ou accélérer le déclin cognitif (Pr Mathieu Lilamand, hôpital Lariboisière, AP-HP).

906 perturbateurs endocriniens potentiels (pesticides, retardateurs de flammes, plastiques…) passent la barrière placentaire. Une surreprésentation de 8 molécules a été retrouvée chez des mères dont les enfants avaient un retard de langage à 30 mois : s’il n’est pas possible d’établir un lien de cause à effet, il y a urgence à avancer sur la question (expertise Inserm).


Source : Le Quotidien du Médecin