Les SMS du congrès CPLF 2023

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Publié le 20/01/2023
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Les analyses issues du scanner thoracique, combinées à des paramètres cliniques (âge, sexe, tabagisme, comorbidités, immunodépression) et biologiques (lymphocytes, CRP) pourraient déterminer le risque de progression du Covid-19 d’une forme initiale légère à modérée ou sévère. L’intelligence artificielle améliore encore les résultats (Zysman M. et al).

Par rapport à un plan d’action écrit, la mise à disposition dans l’asthme d’un plan d’action digital ne diminue pas les recours médicaux aux urgences… Il est même encore moins utilisé (Beydon N et al., étude Paname).

Pour la première fois, une étude française a permis d’établir un consensus afin de définir les éléments clés (réalisation d’une check-list, d’une lettre de transfert, etc.) pour une transition réussie des adolescents asthmatiques vers les services adultes (Vallières R. et al.).

Une expansion du gène RFC1, associée à une maladie génétique neurologique, le Canvas (cerebellar ataxia neuropathy vestibular areflexia syndrome) est présente chez 25 % des patients atteints de toux chronique réfractaire (Guilleminault L. et al.)

Dans les exacerbations de BPCO, la prévalence de l’embolie pulmonaire est élevée (21 %). Seule une hypoxémie importante apparaît en être un facteur prédictif (M. Bougadoum).

Plus de la moitié des patients ayant une maladie thromboembolique veineuse associée au cancer du poumon, ne pourraient participer à un essai évaluant les anticoagulants oraux, à cause de critères d’exclusion (métastases cérébrales, TVP inhabituelle, score Ecog PS > 2, risque de saignement). Prudence, donc (Petit B. et al.).

La première cause de morbimortalité chez les participants à un programme de dépistage organisé du cancer du poumon sont les évènements cardiovasculaires. Or, les calcifications coronariennes peuvent être évaluées et en sont un fort facteur prédictif (Gendarme S. et al).

Dr Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin