La grande majorité des patients en fin de vie aimeraient finir leurs jours chez eux. Ils seraient 94 % à le souhaiter, selon l'étude menée par les Drs Marie Champel (Saint-Quentin-en-Yvelines) et Célestin-Alexis Agbessi (Paris). Cependant, la réalité est toute autre et l'issue reste dans la plupart des cas le recours hospitalier. Un passage aux urgences est souvent la seule solution. L'accès aux soins difficile et le manque de disponibilité du généraliste en sont principalement la cause. Le manque de formation des soignants pour gérer la fin de vie est aussi pointé du doigt. Les auteurs parlent de la nécessité de diffuser une véritable "culture palliative", en respectant les enjeux de l'exercice libéral.
« Winter is coming », vendredi 31 mars.
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