Le navire polaire l’Astrolabe est réputé, outre ses missions scientifiques, pour le nombre de passagers touchés par le mal de mer, pouvant pour certains confiner à la déshydratation. Un bon moyen donc pour évaluer les facteurs pronostiques de survenue du mal de mer puis d’évaluer les protocoles de traitement, un travail réalisé en collaboration entre l’Inserm U 1075 et l’École royale militaire belge.
Le mal des transports résulte d’un trouble de l’intégration entre les informations sensorielles, en particulier visuelles, et le vestibule. L’étude a inclus 239 passagers de l’Astrolabe, dont 94 % (!) ont souffert d’un mal de mer plus ou moins intense. Ils devaient remplir quotidiennement des questionnaires évaluant l’intensité́ de leurs symptômes, leur susceptibilité au mal des transports, la qualité de leur sommeil, leurs prises médicamenteuses et leur anxiété.
La symptomatologie était corrélée à l’âge, à la susceptibilité au mal des transports, à l’anxiété à mi-parcours et à l’éloignement de la cabine par rapport au centre du bateau. Ce qui devrait permettre d’identifier les plus « vulnérables », de leur proposer une prévention personnalisée… et une cabine rapprochée du centre du bateau !
Article précédent
Les vertiges au-delà du vestibule
Le réveil des polypes
Quand l’HPV prend à la gorge
La tympanoplastie se simplifie
Mieux diagnostiquer la rhinite allergique
Un reflux sans consensus
Les vertiges au-delà du vestibule
Qui aura le mal de mer ?
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation