Tiens, tiens, nous en sommes encore là : ceux qui ne sont pas d'accord avec la doxa officielle (cf. De l’Inserm aux covido-sceptiques, l'étonnante dérive de la généticienne Alexandra Henrion-Caude, le quotidiendumedecin.fr, 19 juin) sont carrément traités de « complotistes » voire de timbrés relevant d'un traitement psychiatrique (les Soviétiques l'ont déjà pratiqué). Mme Alexandra Henrion-Caude, chercheuse de très haut niveau a des arguments qui tiennent parfaitement la route. Supposons même qu'elle se trompe, et alors ? Nous y voilà : nous n'avons plus le droit, dans ce pays d'exprimer une opinion et de débattre. Si nous ne sommes pas d'accord avec la doctrine officielle, nous « basculons », nous « dérapons », nous sommes fous, nous sommes dangereux ! C'est sûr, il faut nous enfermer !
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