Dans les salles de garde que j'ai arpentées, les dessins étaient souvent exécutés par des élèves des beaux arts et ces peintures montraient des orgies: les patrons nus, en laisse, se faisant fesser avec des mines effarées ou réjouies en érection ou en facheuse posture, en majorité les patrons de chirurgie, les femmes plutôt belles et entreprenantes parfois habillées quand les hommes étaient pénis à l'air.
L'économe était toujours choisi parmi les anciens, et même s'il y avait la roue des gages, aucun gage n'était avilissant. J'ai fait des plâtres à des statues parisiennes un semestre d'orthop, avec vérification des «vérificateurs», j'ai débité sur la nappe d'internat des chansons salaces écrites au mur à un semestre de viscéral, le chef veillait sur les pious pious, pious pious que je fus à mon premier semestre et aucune fille n'a eu de main baladeuse.
Les internes désirant ne pas boire d'alcool le pouvaient (double coca cola). On disait «tonus» pour une séance d'alcoolisation déconnade et je l'ai pris comme un exutoire après des gardes pas simples à gérer, quand on a 25 ans: récupérer des jeunes fracassés et parfois annoncer leur mort à des parents.
Je ne suis aujourd'hui ni alcoolique ni défonce ni sexolâtre ni abuseur ni abusé et je trouve ces remarques un peu "cul serré". Il me semble que si les internes de Toulouse jugent cette fresque offensante, la meilleure réponse, c'est d'inverser les rôles en peignant sur la fresque des silhouettes masculines nues à quatre pattes et des femmes en position de domination ou une fresque animalière avec juste les visages humains comme à Larib en son temps.
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