À l’issue des élections professionnelles, MG France (36,5 %) a su consolider sa place de leader au sein du collège généraliste. Mais la CSMF (17,3 %), la FMF (17,1 %) et le SML (9,4 %) ont payé les frais de l’arrivée de l’UFML-S, qui a redistribué les cartes en obtenant 17 % des suffrages. Avec l’entrée relativement remarquée du néosyndicat, les rapports
de force entre les différentes organisations vont être inéluctablement bouleversés et vont s’illustrer tout au long du mois de juillet autour de la table des négociations avec l’Assurance maladie. L’enquête de représentativité, parue le 18 juin dernier, a défini les organisations syndicales habilitées à négocier les accords conventionnels avec l’Assurance
maladie. Sans surprise, MG France, la CSMF, la FMF et l’UFML-S ont obtenu la représentativité au sein du collège généraliste. Mais le SML, n’ayant pas atteint le seuil des 10 % à l’issue des élections, perd la sienne. Pour le Dr Philippe Vermesch, président du syndicat polycatégoriel, la décision du ministère de la Santé de ne prendre en compte que « le seul critère du résultat des élections (...) constitue un déni de démocratie ». Outre le seuil minimum de 10 % à atteindre, les syndicats doivent remplir un certain nombre de critères relatifs à l’indépendance, aux cotisations, à l’expérience, à l’audience électorale et à l’ancienneté du syndicat.
Un nouveau rapport de force entre les syndicats
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Publié le 28/06/2021
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : Le Généraliste
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