La pollution et le réchauffement climatique, qui entraîne tempêtes violentes et inondations, favorisent les dermatoses infectieuses, mais aussi inflammatoires. Les ichtyoses, associées à une hyposudation, sont aggravées par l’augmentation des températures, tout comme l’hidradénite suppurée. Cependant, c’est la dermatite atopique qui est le plus affectée : le recours au soin pour poussées augmente après de grands incendies.
Le stress engendré par ces changements ou les catastrophes naturelles est un facteur d’aggravation des dermatoses inflammatoires. De plus, l’augmentation des températures et du taux d’humidité entraîne une modification du microbiome cutané et une augmentation des impétiginisations. Les infections cutanées à staphylocoque doré, streptocoques, mycobactéries et les dermatophytoses sont favorisées. On constate également une augmentation significative du nombre de syndrome pied-main-bouche chez les enfants.
Enfin, le climat modifie l’habitat des vecteurs des infections et les périodes d’infestations s’élargissent, notamment pour la maladie de Lyme et la dengue.
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