« IL EST DIFFICILE 5 ans après le début des travaux de se retrouver sans recommandations professionnelles à la suite d’une décision globalisante qui va à l’encontre du véritable objectif de tous qui est une meilleure évaluation et une meilleure prise en charge pour les patients et les familles. Cette décision commentée et amplifiée par la presse, génère de l’inquiétude chez les familles qui ne font pas la différence entre un retrait motivé par des raisons formelles et une réévaluation complète. » Ce constat est fait dans un communiqué commun par 8 organisations – fédérations et sociétés savantes » (1) – directement concernées par la décision de la Haute Autorité de Santé (HAS) de retirer ses recommandations de bonne pratique relative au diagnostic et à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/medicament/la-has-retire-sa-recommandation-alzheimer(« le Quotidien » du 23 mai). Il s’agit, jugent ces 8 structures, d’une démarche « désadaptée » : « Pourquoi, s’interrogent-elles, retirer l’ensemble des recommandations qui représente un travail de fond considérable alors que la partie réservée au traitement médicamenteux ne représente qu’un simple paragraphe ? » Les professionnels jugent que ce faisant, la HAS « va à l’encontre de l’intérêt des usagers » et demandent qu’une « nouvelle concertation s’engage sans tarder ».
(1) La Fédération nationale des centres mémoire de ressources et de recherche, l’Association des neurologues de libéraux de langue française, l’Union nationale pour le développement de la recherche et de l’évaluation en orthophonie, la Société de neuropsychologie de langue française, la Société de psycho gériatrie de langue française, la Fédération nationale des orthophonistes, la Société française de gériatrie et gérontologie, la Société française de neurologie.
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