L’Europe confirme son avis positif sur les pilules de 3e et 4e génération

Publié le 22/11/2013
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Crédit photo : S. TOUBON

L’Agence européenne du médicament (EMA) a confirmé vendredi sa position sur les pilules de 3e et 4e génération. Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA considère comme « faibles » les risques d’accident throboemboliques pour tous types de pilules contraceptives. « Les bénéfices des contraceptifs oraux combinés (COC) pour prévenir des grossesses non souhaitées continuent d’être supérieurs aux risques », a jugé l’EMA dans un communiqué.

En octobre, le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne avait déjà rendu un avis positif sur les pilules de 3/4e génération. Les conclusions de ces deux comités seront transmis à la Commission européenne qui aura le dernier mot.

Dans son avis, le CHMP reprend la principale recommandation faite par le PRAC, à savoir la « mise à jour » des informations sur les pilules contraceptives, notamment sur les notices, « pour aider les femmes à prendre des décisions en connaissance de cause pour le choix d’une contraception avec les professionnels de santé ».

Risques multipliés par deux

L’Agence européenne admet que les risques thromboemboliques diffèrent selon le type d’hormones de synthèse utilisé dans les pilules, avec des risques de formation de caillots globalement multipliés par deux entre celles de 2e et celles de 3/4e génération.

La France avait tiré la sonnette d’alarme sur les pilules de 3e et 4e générations en début d’année après la plainte d’une Française victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) imputé à une pilule de 3e génération.

Après avoir préconisé de privilégier les prescriptions de pilules de 2e génération, par rapport aux 3e et 4e, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait demandé à l’EMA de réviser les recommandations européennes sur ces médicaments. En France, la prescription des pilules de 3e et 4e générations a enregistré une forte chute à la suite des mises en garde de l’agence sanitaire française en début d’année 2013 et au déremboursement de ces médicaments effectif depuis le 31 mars.

S. L. (avec AFP)

Source : lequotidiendumedecin.fr