Par ailleurs, une prise en charge psychologique peut s’envisager au cas par cas ; et doit alors s’adapter à la personnalité du patient. La place de cette prise en charge psychiatrique chez certains patients douloureux chronique est particulièrement importante, car la douleur peut être augmentée ou même créée par des problèmes psychologiques. « Ceci n’est aucunement une faiblesse de la part du patient et il faut le lui expliquer en le déculpabilisant. Que la douleur soit physique ou psychologique il est possible de l’aider via différentes armes thérapeutiques », avance le Dr Roland Behar (Psychiatre, Centre la douleur, Hôpital Lariboisière, Paris). Ainsi, on expliquera que la prise en charge psychologique a pour but d’élargir la palette thérapeutique afin de mieux cibler la thérapie dont il a besoin.
Par ailleurs, le patient doit être impliqué dans le choix thérapeutique afin d’être acteur de ses soins. Ce suivi psychologique repose sur une psychothérapie régulière (1 à 2 fois/mois en moyenne), éventuellement accompagnée d’un traitement médicamenteux : antidépresseurs et/ou anxiolytiques. « Chez ces patients, qui n’ont généralement jamais été pris en charge sur le plan psychologique, ce suivi donne de très bons résultats. A l’hôpital Lariboisière, nous faisons des thérapies classiques mais également des thérapies brèves (20 séances), telle que la thérapie comportementale et cognitive et surtout l’hypnose Eriksonienne, qui permettent au patient d’apprendre à mieux gérer ses douleurs », évoque le Dr Roland Behar.
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